Préparation
il faut au moins 1 équipier et un barreur (ou un pilote auto), 2 équipiers c’est le grand confort, la description ici ne tient pas compte du nombre d’équipiers.
– se mettre au bon plein.
la grande voile doit-être soulagée : on choque la GV doucement et le hale-bas et on reprend de la balancine, la chute ne doit pas être tendue.
– libérer les bosses de ris.
(quand je débutais je faisais ces manœuvres sans vraiment les comprendre, jusqu’au jour ou assis à l’arrière du bateau regardant mes co-stagiaires faire la manœuvre j’ai remarqué qu’étant au bon plein GV choquée, celle-ci se retrouvait fasseyante face au vent.)
– Rester en marche en choquant un peu d’écoute de voile d’avant.
– le barreur garde le cap.
Prendre un ris
– choquer la drisse de GV pour avoir l’anneau de ris au niveau du crochet,
– l’équipier en tête de mât, met l’anneau de ris dans le crochet,
– on étarque la GV, puis la bosse de ris à fond (sinon la voile sera plus creuse que précédemment, et donc plus puissante, le contraire de ce que l’on veut)
– on relâche la bosse d’empointure ou les bosses de ris précédemment pris.
– Retendre la voile :
lacher la balancine
reprendre du hale-bas et de l’écoute de GV. Il ne reste plus qu’à nouer les garcettes et reprendre notre cap
Larguer un ris
La préparation reste la même, la grande voile doit-être soulagée, les bosses de ris libérées. Ne pas oublier les garcettes !
On donne un peu de mou dans la drisse de GV pour retirer l’anneau du crochet.
Il ne reste plus qu’a hisser et étarquer la gv, et étarquer la bosse d’empointure ou le ris inférieur qui est maintenant le ris principal.